La plume libre
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La plume libre

Ici venez faire vivre votre plume
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 Poursuite d'une quintessence.

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Heaven
Ecrivain méconnu
Ecrivain méconnu
Heaven


Féminin Nombre de messages : 63
Age : 32
Localisation : À tes côtés, toujours.
Un p'tit mot pour la route ? : Antépénultième
Date d'inscription : 11/03/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeDim 29 Avr - 14:58

Je poste ici la quête que je fais sur Ewilan Rpg. -> c'est donc tiré des romans de Pierre Bottero ^^

Le soleil, penchant vers un certain angle, lui mit la puce à l'oreille.
Quinze heures, parfait.

L'endroit était adéquat pour tendre un piège létal à sa proie. Il se trouvait exactement dans une petite ruelle adjacente à la rue principale d'Al-Jeit. Le soleil était au rendez-vous et tous les avantages étaient à son profit personnel de mercenaire du Chaos. On lui avait attribué la tâche de tuer un dénommé Phil Drûn. Ce nom avait longuement résonné à ses oreilles. En effet, c'était un marchand à la fine lame, et le hasard faisait bien les choses car cet homme l'avait déshonoré devant son maître, des années en arrière. Il l'avait réduit a quia ainsi que traité d'incapable pour la seule raison qu'il avait renversé une de ses marchandises qui s'avérait être une vieille poterie peu précieuse, maintenant, l'heure de la vengeance avait sonnée.
Il n'appréciait guère se faire insulter, surtout en présence de son maître, parce que dans ce cas-là, Seigneur Fûl lui avait enseigné à garder le silence.

Paâr savoura l'instant où l'ombre de sa victime se dessinait sur le pavé et où il pourrait l'achever dans un râle de souffrance. Il ne put réprimer un sourire sadique et pervers. Cependant, il décida de prendre son temps avec le marchand, donc il commença par une danse effrénée où il maintenait sa victime contre un mur. Il obtenait alors, par un jeu de jambes magnifique ainsi qu'une botte dont lui seul connaissait le secret redoutable, la lame de son ennemi. Puis, il l'achevait d'un seul mouvement, du tranchant de la lame, il décapitait littéralement le coeur.

Il lécha machinalement la commissure de ses lèvres, se sentant soudain invincible. Ce sentiment d'avoir vaincu le grisait énormément au point qu'il en redemandait toujours plus. Toutefois, son plaisir personnel ne s'éternisa pas et il dut finir son travail en partie terminé.

Il détroussa l'homme avec facilité, trouvant plusieurs bourses de pièces d'or et autres objets hétéroclites qui ne servaient guère à grand chose...puis il sursauta brusquement. Le jeune mercenaire fronça les sourcils avant de tendre la main vers cet objet luminescent. Apparemment, il tenait en main une sorte de broche dorée symbolisant un oiseau, selon lui, c'était un aigle royal. Il haussa les épaules et rangea l'objet. Il prendrait soin de l'examiner plus tard, il devait avant tout récupérer son dû.

Avant cela, malgré tout, il alla au marché pour vendre les objets qui ne lui serviraient probablement plus. Il trouva un commerçant naïf qui lui revendit ses objets à prix forts. Paâr venait de le berner, il en était doublement plus fier. Puis il traîna quelques temps dans une taverne où il ne se priva pas d'une boisson fraîche.

Puis le jeune homme alla enfin toucher sa prime. Il dut négocier pendant plus d'une heure pour tomber d'un commun accord avec l'homme énigmatique qui se trouvait devant lui et qui l'avait embauché à ses risques et périls. Autrement dit, Paâr sortit son sabre et frappa à la tempe de l'homme qui s'évanouit aussitôt. Et sur un second coup, mourut. Le mercenaire du Chaos récupéra l'argent et partit immédiatement car une pulsion meurtrière trop forte risquait de coûter la vie à beaucoup trop de passants.


~¤~


Le guerrier s’avançait dans la rue principale de la ville grouillante de marchands ambulants d’un pas assuré et leste. La pulsion meurtrière qui vibrait dans ses veines avec force le contraignait à rester vigilant car une prochaine victime sinon, allait passer par le tranchant de sa lame redoutable.

Cependant, un petit événement le perturba, un jeune enfant en effet se dirigeait droit vers lui. Lorsque le mercenaire l’aperçut, il ne s’en souciait guère jusqu’à ce que l’enfant s’agrippa à son bras. Il sentit son visage se crisper et il se retint de le repousser avec toute la violence qu’il se connaissait. Toutefois, le petit homme semblait apeuré et il lui confia qu’un homme vêtu entièrement d’un habit noir demandait à lui parler dans une vieille taverne méconnue de tous les bons gens de l’Al-Jeit. Le gamin lui fit alors une petite description de son effrayante apparence.

Paâr, quant à lui, ne cherchait pas midi à quatorze heures, au contraire, il haussa vulgairement les épaules, indifférent à ces propos puériles selon lui et il convint que ce n’était qu’une nouvelle mission en perspective. Le jeune homme s’embarqua donc pour une soi-disant nouvelle affaire de mercenaire du Chaos.

Dès qu’il arriva à la taverne des Trois Taureaux, son regard se fixa sur une vieille enseigne délabrée et en partie décrochée de son support d’attache. Il hésita une seconde avant de pénétrer à l’intérieur du bâtiment en ruines, ou du moins, démolis de l’extérieur. Même la porte en bois sombre semblait gauche et croulante, ses gonds ne la tenaient plus…du tout. La poignée était autant ravagée, une épaisse couche de poussière la couvrait tout comme l’intérieur de la taverne. Elle avait vraiment mauvaise réputation et cela se remarquait déjà par le cadre de l’endroit.

Quelques chaises usées et éparses se tenaient avec difficulté devant des tables décrépites. Le mercenaire crut tout d’abord qu’il était au mauvais endroit et il faillit rebrousser chemin. Seulement, il se trouvait dans un étau, un piège où fuir ne servait strictement à rien mis à part à s’enfoncer davantage. Ses yeux remarquèrent sans grande motivation l’homme dont parlait l’enfant.

L’individu avait l’allure d’un débauché à première vue mais l’œil expert de Paâr discerna la maîtrise du corps de son interlocuteur. C’était un guerrier, oui. Il paraissait l’attendre car son regard s’était aussitôt posé sur lui, tranchant et glacé. Toutefois, le jeune homme le soutint de son propre regard vert et intense. L’inconnu était effectivement entièrement vêtu de noir, un noir d’encre incomparable. Après un moment de silence où les deux hommes s’observaient simultanément, Paâr s’assit en face de lui et attendit qu’il dit enfin quelque chose. Ce n’était pas à lui de faire le premier pas.

Son interlocuteur daigna s’intéresser à lui et entreprit de se racler la gorge avant de déclarer ces mots :

« Paâr ? Je t’attendais…te voilà enfin ! Tu as bien grandi…il t’a bien formé apparemment. »

Sa voix était rauque mais assurée et empreinte d’un timbre suave et persuasif. C’était très agréable. Cela fit instantanément l’effet escompté sur Paâr. Le jeune mercenaire le regarda, pantois. Il croyait voir maître Fûl en face de lui ! Incroyable ! Il se reprit néanmoins rapidement et demanda sans hésitation :

« Vous me connaissez ? Qui êtes-vous ? Pourquoi avez-vous demandé à me parler ? »

Ces questions, il se les posait en boucle depuis quelques instants.
Nonobstant, le guerrier laissa un temps interminable d’après le mercenaire pour que ses mots fassent effet. Le jeune homme attendit donc, patiemment, il essayait de se contenir de le submerger de question, il préféra attendre ce que l’homme avait à lui dire, d’ailleurs, cela tardait à venir au grand dam du reître (mercenaire). L’homme en noir répliqua avec un demi sourire affiché sur les lèvres :


« Impulsif, c’est bien. Je vais te répondre jeune homme. Je me nomme Extraneus et je suis un cousin lointain de Seigneur Fûl, ton maître. Il m’a demandé, dans une de ses lettres, de t’amener sur la bonne voie car, vois-tu, je suis moi-même mercenaire du Chaos et je vais reprendre ta formation comme décidé par ton ancien maître. Acceptes de me suivre et je t’apprendrai des secrets dantesque et incommensurable tel que tu seras dépassé par cela ! »

En quelques mots, Paâr fut fasciné, littéralement. Une admiration incroyable naissait ou plutôt, renaissait au fond de son cœur. Oui, il prit son temps avant de répondre. Bien sûr qu’il avait envie de suivre cedis Extraneus, même au bout du monde ! Il venait de s’engager sur une nouvelle voie qui lui plaisait et sans remords, il dit :

« J’accepte. C’est évident. Je veux devenir fort. Ma volonté est inébranlable. »

Sur ces mots décidés et déterminés, le jeune mercenaire sut que sa vie était enfin changée et qu’il allait finalement sur une voie toute tracée qui lui convenait à merveille.

~¤~


Les deux hommes se regardaient dans le blanc des yeux.

Ils étaient finalement sortis de la taverne et les cheveux de Paâr s’envolaient dans une brise vespérale. Le soleil se couchait et la rue où ils se trouvaient, commençait progressivement à s’enténébrer.

Le jeune homme était gonflé d’admiration, d’orgueil et surtout d’une fierté incomparable envers son nouveau maître qui était de surcroît un mercenaire du Chaos tout comme lui. Il le défia d’un sourire limite narquois mais au fond, il voulait se montrer digne de son enseignement.

Là-dessus, Extraneus le toisa et sembla le jauger d’un regard d’acier. Le légionnaire se posa une multitude de questions au sujet de cet examen. En effet, il se sentait étrangement observé. Cependant, il se tut et attendit avec cette patience raisonnable dont il était maître, que le guerrier brisât ce silence embarrassant.

Le jeune homme resta impassible, voire même indifférent à cette analyse d’envergure. Il avait une audace exacerbée pour son âge peu avancé. Toutefois, Extraneus mit fin à sa souffrance intérieure en exposant :


« Voyons, jeune homme, de quoi tu es capable face à un adversaire de ta taille… »

Paâr eut à peine le temps d’apercevoir le regard briller de son nouveau mentor, qu’il fut littéralement projeté en arrière par un homme vêtu de noir et aux mouvements lestes et rapides. Le jeune homme se redressa pour observer son adversaire dont la lame étincelait dans sa main et dont le regard cruel le pétrifiait sur place.

Son ennemi était, à l’allure, un Marchombre mêlé à un mercenaire du Chaos. Il paraissait à première vue agile et puissant. Un vrai tueur. Une vive appréhension le prit d’un seul coup mais il se contint néanmoins du mieux qu’il put. Le combat risquait effectivement d’être rude.

Dans un chuintement sinistre, le sabre du néophyte sortit du fourreau attaché dans son dos et se déploya sous l’œil calculateur du guerrier de l’ombre. Paâr attaqua sans retenir ses coups. Il fonça droit sur le combattant puis feinta pour blesser de sa lame le bras qui tenait l’arme blanche. Il rata toutefois sa botte secrète et dut faire une parade in extremis avant qu’il ne soit touché par une riposte âpre qui faillit lui trancher la gorge.

Apparemment, son adversaire souhaitait réellement s’en prendre à sa vie !
Le mercenaire en fut interloqué. Il comprit que dans ce combat, il pourrait perdre la vie. Une dose incroyable d’adrénaline le submergea alors, causée par la peur de mourir et la volonté de survivre. Il était beaucoup plus vigilant désormais et contra quelques estocades avec facilité.

Cependant, son opposant ne lâchait pas prise et le harcelait de coup. Le jeune homme ne tiendrait pas longtemps face à une telle déferlante d’astuces et de coups. Il céda donc du terrain. Son adversaire en profita et se dirigea droit sur un point vital du mercenaire coincé contre un mur. Il n’avait plus aucune possibilité de se mouvoir et d’esquiver son prochain coup d’estoc. L’homme en noir prit Paâr d’un revers et toucha son bras ce qui eut pour effet de laisser s’échapper son sabre.

Le jeune homme ferma les yeux en attente d’une douleur qui ne tarderait pas à venir. Sauf qu’il se trompait, Extraneus intervint et empêcha l’ennemi de le tuer. Il lui donna une bourse et lui indiqua qu’il pouvait partir, ce que fit le guerrier de l’ombre.

Le vétéran avait observé toute la durée du combat sans en perdre un morceau, cela avait été d’une extraordinaire virtuosité. Il déclara sur un ton rauque emplie d’une émotion de fierté non dissimulée :


« Paâr, officiellement, je te déclare comme apprenti du légendaire Extraneus ! »

Le jeune mercenaire sourit, radieux. Son mentor était décidément à peine modeste mais il semblait aussi fier que lui-même à le prendre pour maître.
Revenir en haut Aller en bas
Heaven
Ecrivain méconnu
Ecrivain méconnu
Heaven


Féminin Nombre de messages : 63
Age : 32
Localisation : À tes côtés, toujours.
Un p'tit mot pour la route ? : Antépénultième
Date d'inscription : 11/03/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeDim 29 Avr - 14:58

~¤~


Sur ce, ils se dirigèrent à pas lents dans les rues d’Al-Jeit. La nuit était tombée pendant le combat et un vent frais remplaçait désormais la légère brise du soir. D’épais nuages cachaient le croissant de lune haut dans le ciel étoilé.

Tandis qu’ils se promenaient, Paâr se tenait machinalement le bras qui avait tenu son sabre ; le mal durait et le froid sec n’arrangeait pas les choses. A priori, le maître n’y prêtait guère d’attention, il devait penser que ce n’était réellement pas un drame et que la petite blessure du jeune mercenaire n’était qu’une de plus parmi tant d’autres, cela ferait simplement une cicatrice, rien de grave. Son mentor, après un long moment, annonça finalement :


« Nous allons partir…

- Quand ? demanda Paâr d’une voix enrouée.

- Le plus tôt possible…

- Demain ? s’étonna le garçon.

- À la première heure.

- Comment ? s’étrangla-t-il.

- Tu as très bien compris, prépare-toi et rejoins-moi aux écuries. »

Là-dessus, le jeune apprenti regarda s’éloigner son maître. Il s’était arrêté en pleine rue, les yeux dans le vague. Alors ça y est ? Il allait connaître une nouvelle aventure ? Il allait devenir fort ? Un sourire doucereux passa, fugace, sur son visage, l’illuminant une demi seconde à peine. Le sang dans ses veines allait à vive allure et frappait fort ; le jeune homme sentait son cœur s’emballer soudainement lorsqu’il commença à rassembler ses affaires personnelles.

Il n’avait pas grand chose de valeur mis à part la broche qu’il avait trouvé sur le marchand, ses armes, quelques sous et son sifflet en os qui éloignait les animaux sauvages. À vrai dire, ce petit bijou, héritage de son ancien maître, avait d’autres facultés que lui seul connaissait.

Le jeune homme dormit d’un sommeil léger dans une petite auberge, il avait tellement hâte de partir qu’il avait du mal à dormir paisiblement. Une certaine excitation subsistait au fond de lui.

Au matin, il se leva et retrouva son mentor aux écuries. Deux chevaux étaient apprêtés et n’attendaient plus que leur cavalier pour partir. Peut-être que Paâr allait enfin connaître leur prochaine destination, son maître avait été mystérieux à ce sujet, pour tout dire, il n’avait même pas évoqué l’endroit où ils se rendaient. Ils montèrent enfin en selle et s’éloignèrent vivement de la ville qui débutait un réveil lent et habituel.

Le jeune apprenti espérait en savoir plus sur ce voyage, malgré tout, il se tut, il ne désirait pas non plus paraître impolis envers cet être si noble qui avait accepté de lui enseigner ses secrets.

Extraneus afficha un sourire amusé qui traduisait sa compréhension envers le jeune homme. Effectivement, le guerrier aguerri comprenait aisément le malaise de son apprenti. Il laissa tout de même un lourd silence, brisé seulement par le bruit des sabots contre le sol. Puis il daigna enfin révéler :


« Nous allons dans la forêt de Baraïl, l’endroit idéal pour t’entraîner jeune Paâr. Maintenant, silence, ne gaspis pas ta salive pour des choses anodines, contente-toi de faire le vide. »

Le maître avait été on ne peut plus clair avec lui. Visiblement, Extraneus commençait son apprentissage par une leçon de survie. Il avait tout à fait raison sur le fait qu’il ne fallait pas gaspiller sa salive, Paâr en aurait besoin. Il se tut donc et profita du paysage qui s’ouvrait devant eux, de grandes plaines désertes où seuls les deux hommes la foulaient, cette terre de solitude.

~¤~


Le jeune apprenti trouvait son maître froid et distant, malgré tout, un profond respect régnait entre eux. Le jeune homme s’était déjà attaché à ce guerrier bourru qui méritait bien une grande admiration de sa part, il était de la même trempe que Seigneur Fûl, il ne fallait pas négliger cela. Après tout, même s’il était peu cordial et qu’il semblait peu prompt à la conversation, il était désormais son mentor et ses convictions ne changeraient pas pour si peu. Paâr avait besoin d’un guide infaillible, alors après tout, il pourrait supportait le silence, aussi pesant soit-il !

Cependant, il surgit brusquement une cavalière poursuivit par un homme qui semblait décidé à s’en prendre à la jeune femme. Le jeune homme regarda la scène tel un spectateur inutile. Il était paralysé, il n’intervint donc pas, non pas par manque de courage mais c’est que son maître lui avait barré volontaire la route ce qui l’avait empêché d’agir. Paâr se rendit compte de sa bêtise très rapidement ; était-il vraiment un mercenaire du Chaos ? Sans doute d’apparence mais dans son cœur et son âme ? Qu’était-il au juste ? Des questions qui prirent quelques secondes à tourner dans son esprit brumeux, restant ainsi sans réponses plausibles.

Le jeune avait failli agir sans réfléchir, car à y observer de plus près, la cavalière était une jeune guerrière fougueuse et qui savait se défendre. C’était en effet un croisement entre une Marchombre et un Faël, décidément, il n’avait pas lieu d’avoir du soucis pour sa vie. Elle sauta soudain sur le cheval de son poursuivant et le désarçonna d’un coup porté à la tempe. Puis elle siffla et son cheval la rejoignit au trot ; elle remonta, leste, en selle. Enfin, elle les aperçue et leur adressa un signe de tête pour les saluer.

Extraneus s’approcha de la jeune femme et vint à sa rencontre de sa démarche droite qui avait beaucoup d’allure. Quant au jeune Paâr, il resta où il était, sidéré. Il garda les chevaux tandis que les deux guerriers s’entretenaient. Un instant plus tard, ils revinrent ensemble vers lui.
Son mentor dit d’une voix étrangement solennel :


« Voici mon apprenti Paâr, Séliène. »

Ladite Séliène sourit et pencha légèrement la tête en guise de salut. Le jeune homme se sentait rougir, elle était trop…respectueuse à son égard, oui, beaucoup trop, cela le rendait mal à l’aise. Il répondit toutefois à son salut et esquissa un petit sourire intimidé. Elle se prononça enfin :

« Extraneus m’a parlé de tes prouesses dernièrement réalisées. Je te félicite, je suis une Marchombre, mais ne t’inquiète pas, je suis une amie de ton maître et plus précisément sa demi-sœur. »

Paâr ne revenait pas de ses aveux. Son maître avait donc une demi sœur ? Si jeune ? Il ne croyait décidément pas ses oreilles, comment était-ce possible ? Pourtant, il se tut et ne posa aucune autre question, c’était tellement incroyable ! Il bredouilla quelques mots en réponse :

« Je suis très honoré de faire votre connaissance ! Vous devez être quelqu’un d’aussi extraordinaire que mon maître ! »

Elle lâcha un rire cristallin qui fit encore plus rougir le jeune homme déjà tellement embarrassé ! Avait-il dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Il se demandait ce que cela pouvait être, en vain. Il la regarda donc, perplexe, il ne comprenait rien à rien.
Séliène s’excusa et dans un large sourire, elle s’adressa à son demi-frère :


« Il semble que tu aies impressionné ton jeune apprenti, il t’idolâtre déjà ! »

Le maître paraissait au moins aussi embarrassé que son apprenti par le fait qu’il se passa une main maladroite et gênée dans ses cheveux courts. Il fit un demi sourire significatif de son embarras et il regarda sa demi-sœur interloqué. Il essaya de se donner une contenance, finalement, il resta coi et n'ajouta rien, laissant une note d'humour dans l'atmosphère.
Paâr et Extraneus baissaient la tête devant le rire impitoyable de Séliène. Ils ne faisaient réellement pas le poids face à elle.


~¤~


Après un court laps de temps où la gêne remplaçait l’atmosphère ambiante, le jeune homme releva avec hésitation la tête. Elle était intimidante, voire même séduisante dans sa fine allure féline, de marchombre. Elle était certes d’une grande gentillesse et un peu mystérieuse, elle n’en était pas moins marchombre. Ce qui le gênait encore plus et un doute effroyable subsistait. Séliène n’était sûrement pas là par hasard, peut-être qu’elle était menaçante pour sa vie. Son objectif était de le tuer ou alors…à vrai dire, Paâr commençait sérieusement à se sentir en danger. Etrange sensation que de se sentir comme une proie visée par un redoutable prédateur.

Par ailleurs, il ne devait pas omettre qu’elle était la demi-sœur de son mentor, donc qu’elle partageait un parent avec celui pour qui il vouait un immense respect. Une incertitude le contraignait à la réflexion. Cependant, ils étaient, son maître et sa demi-sœur, peu proches, car elle était marchombre et lui mercenaire du Chaos, ils étaient dans ce cas diamétralement opposés dans leur idéologie et dans leurs actes. Alors, sans doute Extraneus ne se doutait pas des méfaits de Séliène, si elle en commettait.

Le jeune apprenti entreprit d’être méfiant à l’égard de la jeune femme. Pourtant, elle l’attirait irrésistiblement dans ses filets qui lui apparaissaient létaux pour sa petite personne.
Le côté faël de son interlocutrice le troublait, sauvage, indomptable, libre, ainsi que sa caste qui lui prodiguait alors une élégance hors du commun, des gestes lestes et précis, une grâce telle qu’il n’en connaissait pas même s’il avait suivi lui-même l’entraînement marchombre. Il n’atteindrait jamais une telle démarche féline. Tout son être criait qu’elle était une marchombre aguerrie. Quel force physique à part entière ! Le jeune homme en était tout étourdis.

Toutefois, le mercenaire essaya de la questionner, il hésita avant d’exposer :


« Pourquoi l’homme de tout à l’heure vous poursuivez ? Qui était-il ? Pourquoi voulait-il vous tuer ? Quelles étaient donc ses raisons pour s’attaquer à une marchombre ? »

Paâr avait pris une certaine assurance au fil de ses questions, ses pensées vagabondaient et demandaient toujours pourquoi. Quel était le secret de Séliène ?
La réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre ; elle garda un sourire angélique mais son regard avait pris une teinte différent, comme si on l’avait percé à jour, elle semblait soudain froide et intouchable, ce qu’elle était probablement. Son interlocutrice riposta :


« Que crois-tu, jeune homme ? Il y a nombre de tueurs qui en veulent à la vie de mes semblables, je ne suis pas une exception à la règle. Je ne le connaissais pas particulièrement, sache, en tout cas, que tous ceux qui s’en prennent à ma vie risquent la leur. »

Ces paroles résonnèrent avec une étrange sonorité, l’intuition de l’apprenti décela que ses dires étaient en partie faux, pourquoi ? Il ne saurait le dire avec simplicité.

Dans son coin, Extraneus observait son apprenti et sa demi-sœur d’un œil morne. Il avisa Paâr et comprit aussitôt qu’il se méfiait d’un membre de sa famille. Que faisait-elle là au juste ? Il aurait voulu à son tour la questionner mais il préféra attendre et observer dans son coin, devait-il comprendre le message de mise en garde énoncé par son jeune apprenti ? Il lui laissa cependant le bénéfice du doute et n’intervint pas dans cette conversation qui se transformait en joute oratoire, ou plus précisément en interrogatoire.
Revenir en haut Aller en bas
Surano
Plume renomée
Plume renomée
Surano


Masculin Nombre de messages : 135
Age : 31
Localisation : Derrière la barrière infranchissable de la vie
Emploi : Marchombre
Date d'inscription : 16/03/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeDim 29 Avr - 16:31

ba la vache c'est long mais bien...mais long...
Revenir en haut Aller en bas
Heaven
Ecrivain méconnu
Ecrivain méconnu
Heaven


Féminin Nombre de messages : 63
Age : 32
Localisation : À tes côtés, toujours.
Un p'tit mot pour la route ? : Antépénultième
Date d'inscription : 11/03/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeMar 1 Mai - 11:26

Voici la fin...(ça continu sans cesse)

~¤~


Extraneus ne s’était pas véritablement rendu compte de l’heure qu’il exact qu’il était, seulement voilà, son estomac le lui rappela dans un grondement sourd. Il poussa un soupir et stoppa net la conversation d’une manière douce mais ferme, comme tout chez lui. Il mit donc fin à l’interrogatoire qui devenait pour le moins lassant à force.

Le guerrier demanda à son apprenti de ramener de quoi faire un feu puis il commença les préparatifs du repas, aidé par sa demi-sœur. La jeune femme avait perdu son sourire depuis le dernier dialogue avec le jeune Paâr, toutefois, elle le retrouva bien vite en parlant avec son demi-frère. Celui-ci prépara un bouillon de légumes divers puis une viande bien fondante.

Ils se régalèrent !

Tandis qu’ils dégustaient ce petit repas, le jeune mercenaire tenta de ramener la conversation qui s’était interrompue pendant la préparation de leur campement de fortune.
Il réfléchit sérieusement pour le lancement de la discussion qui se terminait en un silence presque pesant. Le jeune homme, fier d’avoir trouvé une solution, commença doucement :


« Hum…c’est dur de devenir marchombre ? Je voudrais m’informer sur…les gens de cette caste. En général je ne m’essaye pas à combattre avec eux, mais…il me faut quelques renseignements, si vous pouviez éclairer mes lanternes… ? »

Il se trouva timide et trop poli mais bon…il tentait de relancer la conversation, c’était tout, en outre, il reçut un clin d’œil de son maître, il avait bien fait. Il rencontra soudain le regard perçant de Séliène qui n’en ratait pas une pour le faire rougir d’embarras. Elle prit son temps néanmoins pour répondre. Le légionnaire pensa qu’il était allé trop loin, sans doute, mais elle répliqua enfin ces mots :

« Eh bien, pour devenir marchombre, un long entraînement est nécessaire. Tu dois bien le connaître étant donné qu’on te prépare à devenir mercenaire.
Mais les personnes de ma caste sont bien plus agiles au détriment d’être moins forts. Je ne peux pas t’expliquer tous les secrets de ma guilde mais sache une chose jeune Paâr, tu as raison de te méfier des marchombres, certains sont capables de chasser les mercenaires de ton envergure…ils font de l’assassinat d’assassins si tu vois ce que je veux dire… »


Ils parlèrent avec calme sur le sujet « marchombre » jusqu’à ce que la tigresse lui saute dessus. Il l’évita en roulant au sol, de justesse. Quelle rapidité ! Il n’avait rien vu venir ! Ses réflexes, seuls, avaient fonctionnés. Il se releva vivement et planta son regard vert dans celui de son adversaire. Ce fut ainsi qu’il vit dans le regard de celle-ci une lueur amusée et joueuse. Alors c’était ça. Un jeu.

Au premier abord, il parut très surpris puis il se ressaisit pour bander ses muscles et éviter de rater un détail dans sa gestuelle, cela pouvait lui être fatal, il s’en doutait le jeunot !
Il prit un peu d’assurance en se déplaçant sur la gauche, bien sûr, la tigresse le suivit de près, très près, un peu trop à son goût cependant.

Certain qu’il pourrait paré sa prochaine attaque, il fit une garde approprié. Toutefois, il n’avait pas assez bien évalué la distance qui les séparait et la vitesse avec laquelle elle pouvait se mouvait. En une demi seconde à peine elle bondit au-dessus de lui pour se placer derrière lui, dès lors, elle avait le dessus. Lorsqu’il fit volte-face, il s’abaissa pour éviter un coup mais elle avait tout prévu à l’avance, et le devança. Elle lui envoya le plat de sa main en plein dans son épaule. Le coup fut bien porté et atteignit facilement sa cible. Un « crac » sonore résonna dans tout son être. Elle avait vraiment frappé fort !

Décontenancé, il se tint l’épaule, douloureuse. Puis il frappa dans les jambes de sa victime. Elle l’esquiva avec une telle agilité ! En deux bonds elle se retrouva derrière lui, une main sur son coup.
Le jeune homme avait le souffle coupé, littéralement. Elle était divinement dangereuse. Il essaya une feinte et se projeta en arrière, la faisant trébucher contre son sac. Cela fut d’une grande efficacité, elle tomba à terre. Paâr la plaqua durement au sol et se mit à califourchon sur elle tout en la bloquant. Il pesa de tout son poids sur la jeune femme qui tentait vainement de s’échapper de cet étau imparable.

Epuisée dans ses efforts, elle se montra enfin plus docile.

Prudent, le jeune homme se dégagea et, exténué par l’effort, alla s’asseoir un peu plus loin pour souffler. Le regard pétillant, Séliène se releva et le toisa de sa faible hauteur. Elle lui fit de l’ombre et s’adressa à lui en ces termes :


« Bien joué jeune Paâr. Tu m’as coincé. Mais tu manques encore de bonnes manières…je vais t’apprendre la politesse pour changer ! »

Là-dessus, elle reprit un sourire courtois et s’assit à ses côtés en rigolant de bon cœur accompagné du maître du jeune apprenti qui avait assisté à la scène…démente.

~¤~


Les jours qui suivirent leur premier repas, se firent des plus agréables. Légers et plaisants, l’humeur de chacun s’améliora grandement. En effet, les entraînements du jeune mercenaire furent pris en main par Extraneus qui, de temps à autre, laissait sa demi-sœur en prendre soin. Ces deux-là fatiguaient Paâr, le rouant de coups durs et d’exercices chaque fois plus extravagants.

Malgré tout, le jeune homme se plaisait à ces entraînements qui, sans qu’il ne s’en rende véritablement compte, le faisaient progresser à une vitesse ahurissante. D’ailleurs, ils consistaient parfois à se lever terriblement tôt pour jouer dans les branches d’une forêt quelconque, à des hauteurs vertigineuses. Dans ces cas-là, c’était Séliène qui prenait la leçon. Cette marchombre se mouvait avec tant de grâce et d’élégance à travers les arbres, que Paâr s’abandonner souvent à la contempler discrètement. Il cédait à la déconcentration mais il était bien vite remis en place par une boutade de son maître.

Ce futt ainsi que Paâr vivait, entouré de deux guerriers aguerris. Des êtres pour le moins fantastiques à observer, à écouter et surtout, à prendre pour modèle.

Cette tranquillité qui devenait familière après trois jours déjà-les journées passaient à toute allure- changèrent le légionnaire qui comprit soudain que c’était réellement sa voie, le chemin qu’il voulait suivre. Il se délectait de ces nombreuses heures passées à s’exercer à la gestuelle « marchombre » qui ne l’était pas vraiment, c’était en quelque sorte une variante pour mercenaires du Chaos, ainsi qu’à l’enseignement donné par Extraneus au sabre. De plus, ces trois-là s’amusaient bien ensemble. Une compétition constante s’engageait entre eux où chacun se surpassait pour être le meilleur.

La bonne humeur ne cessait de resserrer leurs liens, tissant des toiles de plus en plus complexe et solides. Selon Paâr, évidemment. Il se rapprochait toujours plus de Séliène, qui, quant à elle, semblait vouloir rester à distance de lui. Ce qui était compréhensible pour une marchombre, elle préférait ne pas s’attacher un peu trop à des mercenaires du Chaos, qui étaient censé être ses ennemis jurés !

Le petit groupe avançait également régulièrement, en plus des entraînements quotidiens, ils faisaient bonne route. Leur voyage progressait autant que les trois voyageurs.

Le soir, ils dégustaient les bons ragoûts du grand maître autour d’un feu réchauffant leurs membres courbaturés par tant de labeur. Une fois même, Paâr eut l’occasion de goûter un alcool plutôt fort qui le fit devenir rouge et qui provoqua un fou rire incontrôlables chez ses deux acolytes.

Après trois jours, ils s’arrêtèrent dans une petite prairie riante et calme. Le repas ne dura pas, ce soir-là, pour le jeune homme. Apparemment, quelque chose ne passait pas très bien et il fut contraint d’aller se coucher bien plus tôt qu’à l’accoutumée. Ses amis lui firent un pâle sourire en signe de compassion, toutefois, le cœur n’y était pas. Ils avaient les mines de deux personnes inquiètes, c’est-à-dire assombries, le teint aussi livide que le malade. Leurs regards se croisèrent avec anxiété.

Le mercenaire trouva rapidement le sommeil, à peine après avoir posé sa tête sur son sac qu’il plongea dans un lourd sommeil sans rêve. Le noir complet, un gouffre sans fond se propagea dans son esprit brumeux mais apaisé depuis ces derniers jours. Puis, un sursaut, comme s’il tombait de nulle part, s’écrasant brutalement au sol…il se raccrocha à sa couverture et se réveilla.

Il ouvrit grand les yeux.
Quelques gouttes de sueur froide perlèrent de son front garnit de mèches entremêlées.
Il attendit que ses yeux se fussent habitués à l’obscurité environnant, simplement éclairé par un faible rayon de lune à moitié cachée par de sombres nuages, puis il se leva péniblement, sentant ses muscles douloureux se contracter.

Aussi subitement que son réveil nocturne, il sentit une présence non loin de là. Il en avait la certitude profonde désormais. Cependant, il resta immobile, le souffle court. Silencieusement, il se rassit sur sa couche. Un bruissement de feuilles lui firent tourner la tête vers un endroit insondable. Il plissa les yeux pour tenter de voir un quelconque indice sur la silhouette dont les contours se dessinaient, à présent.


~¤~


Le cupide mercenaire qu’il allait devenir fixa de ses yeux luisant comme deux lustres de cristal la l’individu qui s’approchait. Au départ, un frisson étrange, entre angoisse et excitation, parcourut le long de sa colonne vertébrale. Il gardait le regard fixe, attachant au moindre détail une certaine importance.

Ces formes, il les connaissait si bien depuis trois jours, maintenant. Toutefois, il n’arrivait pas à mettre un nom sur la personne tant il se trouvait désorienté. Sa tête lui tournait, inlassablement, cela en devenait insupportable.

Un rayon de lune se détacha soudain de ses nuages précaires et sombres pour venir éclairer la surface plane de la prairie somnolente. A cet instant, le garçon vit. Oui, il reconnut enfin la silhouette fine de Séliène.

C’était tout à fait inconcevable pour son petit esprit. Il crut rêver tout éveillé et il commença à bégayer, essayant de formuler des paroles qui restaient incompréhensibles. De vagues esquisses de syllabes sortirent de sa bouche, mais le sens avait disparu. Le jeune homme, hébété, resta coi face à cette apparition.

L’astre opalin, tel un projecteur, mit fin aux spéculations du mercenaire. Subjugué par une telle splendeur, il ne chercha pas à cacher son émerveillement pour une beauté pareille. Ses joues s’empourprèrent en moins d’une seconde, le temps d’un battement de cils, dès qu’elle s’approcha, entourée d’un halo lumineux qui accentuait sa pureté.

Ce spectre divin, selon lui, n’était que le fruit d’une imagination débordante. Pourtant, lorsque la créature angélique entra en contact avec son bras, il crut s’évanouir. Il était littéralement à fleur de peau et ce simple liaison provoquait en lui l’accélération des battements de son cœur, l’oppression brusque de sa gorge et de ses entrailles, sa respiration se coupait complètement. Il ne comprenait rien à cette situation des plus embarrassante. Incroyable, était-ce vrai ?

Dès lors, une foule de questions envahirent son esprit. Il commençait sérieusement à paniquer. Ce n’était pas déplaisant, au contraire mais…ce « mais » il aurait voulu connaître sa signification. Etait-ce raisonnable de penser ainsi ? Non, sans doute. Quelque chose lui disait cependant que c’était trop étonnant pour être normal. Quelque chose clochait mais quoi ?

Rendrait-elle les armes ? cherchait-elle la paix, enfin ? La compétition était-elle définitivement finie ? Mille et une questions continuaient de se déverser dans son esprit qui s’étourdissait par cette multitude de pensées. Elle devait chercher quelque chose, sinon, elle ne serait pas venue en pleine nuit le déranger. Un nouveau stratagème pour le piéger ?

Il s’était fait avoir une fois, désormais, il était vigilant. Pourtant, une chose en lui le contredisait, il profitait énormément de la pénétrer du regard, sans gêne, il contemplait sa taille svelte, son élégance…

Il se fit à cette idée. En revanche, il sentit un engourdissement dans ses membres. La personne de ses rêves les plus fous plaça deux doigts à ses tempes trempées.
« Trempées » ? Comment ça…trempées ? Oui, bel et bien trempées de sueur. Une sueur qui englobait tout son corps. Une torpeur prenait place et l’air devenait lourd, chargé de chaleur. Ses pensées même ne lui parvenaient plus. Que se passait-il ? Ses paupières ne tenaient plus le choc et s’alourdissaient de plus en plus. Une impression de mauvais augure tenta de le prévenir, néanmoins, il était déjà trop tard, son instinct fut balayé en un instant par une nouvelle vague de chaleur.

La jeune femme prononça des mots qu’il réussit par un ultime effort de volonté à percevoir :


« Tu as de la fièvre jeune homme. »

S’inquiétait-elle de son état de santé ? Incroyable !
Il paraissait nager dans sa propre sueur, son front lui brûlait, en effet, c’était un excès de fièvre. Cela ne l’étonna donc pas, mais sa dernière phrase beaucoup plus :


« Hum…la drogue est de bonne qualité. »

Il ne percevait plus rien mis à part une subite douleur au niveau de ses tempes.
Cette douleur était due à la pression exercée par la marchombre. Elle voulait lui pressurer le cerveau ou quoi ? Il serra les dents sous l’élancement de ses tempes. Pourquoi lui voulait-elle du mal ? Fulgurant, ce supplice dura jusqu’à ce que le jeune homme s’effondre sur sa couche.

Avant qu’il n’entre dans une léthargie profonde, il discerna confusément le sourire cruel qu’arborait son « amie » puis il saisit des paroles provenant de son maître
:

« Parfait, Séliène. Tu l’as eu ! »

Puis, presque avec soulagement, le dernier pont de son existence dans la réalité se rompit et il put trouver un sommeil…bouleversé.
Tout semblait vouloir s’évaporer à chaque fois qu’il cherchait à reprendre connaissance. Finalement, il abandonna cette lutte téméraire et réduit ses résistances à une faiblesse incohérente.
Revenir en haut Aller en bas
Dietricha
Petit écrivain
Petit écrivain
Dietricha


Féminin Nombre de messages : 20
Age : 31
Date d'inscription : 24/03/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeJeu 3 Mai - 20:28

Je trouve ça pas mal du tout, dis donc =) L'histoire est très accrochante. De plus, je trouve que tu écris vraiment très bien.

Mais, je trouve que Paâr accepte vite et s'attache très rapidement à ses deux compères...

Il n'empêche ! A quand la suite ? Smile
Revenir en haut Aller en bas
Heaven
Ecrivain méconnu
Ecrivain méconnu
Heaven


Féminin Nombre de messages : 63
Age : 32
Localisation : À tes côtés, toujours.
Un p'tit mot pour la route ? : Antépénultième
Date d'inscription : 11/03/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeLun 7 Mai - 20:01

Oui...en effet, mais comprends-tu...la mémoire de Seigneur Fûl l'obnibule complètement le pauvre, de plus, Séliène...il en est (était) légèrement amoureux. Enfin tu vois ce que je veux dire !
Bref, merci beaucoup, ça me fait très plaisir ^^

La suite, pour toi : (en fait, ce n'est pas en fonction de moi mais bon, plutôt en fonction de mon quêteur (quêteuse en l'occurence) attitrée ^^ )


~¤~


Un martèlement incroyable semblait se propager dans tout son crâne. On le frappait sans qu’il ne puisse se défendre. Un beau tapage ! Il croyait que sa douleur ne s’atténuerait jamais, tant ces coups résonnaient avec écho dans un ensemble quasi parfait. Un bel exemple de souffrance !
Une migraine atroce se répercutait dans sa tête maltraitée. Puis soudain le déluge.

Il rejeta, oui, tout. Un goût amer envahit sa bouche pour se déverser à travers les barreaux de sa cage. Sa cage ?

D’une pierre deux coups, il ouvrit grand les yeux après qu’il eut recracher ses tripes. Ou ce qu’il en restait. Bref, il découvrit dans quelle cage il avait été traîné et enfermé. Pas bien brillant, songea-t-il. En effet, une crasse ainsi qu’une rouille brunâtre évidentes recouvraient entièrement les morceaux de ferrailles qui servaient apparemment de barreaux. Ceux-ci avaient également une odeur malodorante ce qui laissait Paâr à distance. Il se recroquevilla sur lui-même en distinguant la taille de sa cage qui le contraignait à rester assis. C’était un vieux réduit où il n’avait aucune possibilité de mouvement. L’enfer en résumé !

Son regard se porta lentement vers la pièce au-dehors de son cher nouveau logis. Il ne s’était pas attendu à quelque chose de fabuleux, de distrayant, car l’ennui le guettait, ni de très propre. Il avait raison puisque c’était bien pire. Ses attentes n’avaient été qu’un euphémisme pour apaiser le pire, en somme. La pièce, sombre cellule où la cage ainsi que lui-même se trouvaient, vidée intégralement de tout mobilier, n’était guère là pour l’accueillir avec chaleur. Pas un tableau ou une quelconque tache de couleur à observer, ni même une porte à espérer qu’elle s’ouvrît un jour ! Rien.

La porte, s’il y en avait une, il n’était pas sûr, devait être si renfoncée dans l’obscurité qu’il n’avait pas la possibilité d’en discerner le moindre contour. Une faible lueur se dégageait d’une lucarne. Mais elle était si loin de sa demeure qu’il ne comptait pas sur elle pour lui donner force et vitalité.

In fine, le jeune homme posa sa tête sur ses genoux repliés. Il passa ses bras à la chair de poule manifeste, autour de ses jambes et resta pensif. Il n’allait quand même pas finir ses jours ici, non ? Croupir dans une vieille cellule, ce n’était pas le meilleur rêve que l’on puisse avoir. Paâr finit par trouver le temps long. Il s’évertua à trouver de la distraction, un jeu avec ses doigts, une lecture sur le mur le plus proche –sauf qu’il n’y avait rien d’inscrit dessus, un misérable objet à toucher, à malaxer, à serrer entre ses mains qui commençaient sérieusement à s’agacer.
Il trouva un moindre divertissement qui le laissa vite sur sa fin ; égrener les secondes, les minutes puis les heures peut-être, non, au bout d’à peine une minute, il s’interrompit, s’apercevant, sans doute, qu’il avait l’air complètement absurde, là, à dénombrer le temps qui passait à une vitesse exaspérante.

Qu’est-ce qui avait bien pu lui arriver au temps où il était encore libre ? Libre comme l’air du temps, totalement exubérant.

Ses maux de tête s’étaient quelque peu calmés malgré le calme avant la tempête. Il put à nouveau réfléchir sans être constamment interrompu par un battement ininterrompu qui le paralysait complètement. Ses pensées purent enfin vagabonder au-dessus de lui. Il pensa. Il imaginait sa situation actuelle comme une malchance tombée au bon moment. Qu’il avait été victime, peut-être, d’un complot machiavélique. Il savait pertinemment le nombre incalculable de gens pouvant lui en vouloir ; personne n’aimait les mercenaires du Chaos et eux-mêmes ne désiraient nullement être aimés.

Des questions valsaient à une vitesse ahurissante dans sa billevesée consternante. Il ne contrôlait plus rien tandis qu’il se surprenait à penser : « Suis-je amnésique ? ».
Non, ce n’était pas possible. Impossible mais sûrement vrai. Il ne se souvenait de rien, ou presque. La réminiscence de son souvenir l’empêchait d’entrevoir une seule image. Des brides de visions sans doute hallucinées tournaient dans sa tête. Quelques ombres passaient devant son écran flou. En revanche, il ne percevait rien, pas un bruit ni même un son dans la confusion de sa mémoire, qui, à cet instant, laissait à désirer.


Confusion, tourments, il ne comprenait rien. Un véritable mélange.
Il avait la nette impression de ne pas exister, de se frayer un chemin dans un cauchemar interminable. Mais quand, quand allait-il se réveiller ?
La migraine reprit de plus belle à son grand dam et il se perdit dans un océan d’incertitude.


~¤~


Un maelstrom incohérent tournoyait toujours dans la bouillie qui lui servait désormais de cerveau. Toutefois, le mal cessa enfin. Progressivement, mais sûrement. Déjà, il avait moins de souffrance. Il n’avait plus besoin de se laisser aller à ce calvaire abominable en se tenant la tête à deux mains. Un soulagement venu du plus profond de son être se répandit dans ses poumons qui soufflèrent une brume d’espoir par sa bouche entrouverte. Tout, d’un seul coup, se clarifia. Les idées plus nettes, il tenta de se ressaisir et de ne pas rechuter lamentablement vers sa fin.

Un bref sourire de défi s’afficha aussitôt sur ses lèvres. Il provoquait ainsi la mort car son mal le plus fâcheux -selon lui, venait de trépasser. Libéré de ses liens, il s’envolait de nouveau à tire-d’aile. Vers un avenir peut-être plus glorieux. Malgré son scepticisme, il espérait.
Il eut soudain des révélations. Ou, plus précisément, des fragments de souvenirs, de son souvenir. Le dernier qui lui restait avant le grand saut.
Une image singulière se dessina alors.
Floue tout d’abord, elle s’éclaircit à la première occasion.
Ainsi, il reconnut le sourire cruel que lui lançait la rose aux épines redoutables. Puis la drogue qui l’avait fait dépérir à vue d’œil et enfin les propos de son maître, Extraneus, approuvant sa bienheureuse « amie ». En un court laps de temps, il comprit, ou plutôt, re-comprit les derniers événements. Combien de temps s’était-il écoulé depuis ? Rien ne pouvait lui indiquer les heures qu’il avait du passé à dormir, enfiévré et coulant d’une chaleur humide.

Une eau fébrile coula sur sa joue sèche. Un contraste démesuré où cette eau salée se jeta sur l’une de ses mains, en oubliant pas de passer sur le corps de son menton. Elle roula, roula et atterrit. Une seconde, seulement, pour sentir sa main trempée d’une larme. Unique mais bel et bien !

Tandis qu’il pleurait d’une seule larme, il songea à Séliène. Que de désillusion. Et dire qu’il en était tombé amoureux, complètement aveuglé par son charme fatal ! Et maintenant ? à cause de son égarement, il croupissait dans une vulgaire cage au fond d’une pièce macabre et désertique en tout point. Trahison, déception, fourberie, impuissance, …

Le jeune homme se ratatina sur lui-même. Il semblait si faible à présent !
Des pensées diverses le traversèrent tels des éclairs aveuglants.
Des idées de vengeances se frayèrent un passage jusqu’à sa conscience. Mais il essaya tout de même de les repousser malgré son dépit.
Puis une indignation s’empara de lui, suivie d’une incompréhension de leur acte contre lui. Qu’avait-il donc fait pour…se retrouver à moisir ?

Enfin, la colère apparue. Puissante. Regorgeant de ressources incomparables et imparables ! Belle et resplendissante, la colère de ces lieux transforma Paâr en un dément incontrôlable. Ennui ajouté à une vive exclamation de son être le réduisait à un être frustré. Frustré de la vie. Frustré d’être en cage comme un animal. Oui, il devenait cet animal-là. Dangereux, invivable, violent surtout. Et le chagrin l’envahit à nouveau, le plongeant dans une transe apathique.

Silence dans l’assistance de son supplice.

Le gouffre…

Un grincement de gonds « iiiiii » mal huilés retentit subitement, brisant le silence affable. Une porte qui s’ouvrait dans les tréfonds de ce réduit, dont le destin était déjà tout tracé. Incroyable mais vrai. Le mercenaire accroupi redressa lentement la tête vers l’inconnu. Une silhouette fine se détacha de ce paysage maussade. Derrière elle, un rectangle de lumière dissonant, envoyant une lueur diffuse de l’extérieur. De l’air ! Ô miracle !
Cependant, il calma ses ardeurs qui le brûlaient pour s’interroger sur la personne qui venait d’apparaître sur le seuil de cette sombre obscurité.

Venait-elle le libérer ? En fait, il s'était fait des illusions, comment avait-il pu croire à une machination de sa part ? Il s'était fait des idées, des idées mal conçues. Il se sentit complètement sot. Elle s'était introduite ici, en bonne marchombre qu'elle était, pour venir à son secours ! C'était l'évidence même !

Pourtant, Séliène, une figure insondable, s’avança de cette même démarche leste qui était familière au jeune homme, pour venir s’asseoir et se mettre à la hauteur de son captif.
Insensé, n’est-ce pas ? Notre jeune héros fixa le visage déformé par la haine de la demoiselle. Celle-ci le pénétra de son regard glacé. Lui, il la regardait avec incompréhension.

Bon sang ! Mais que lui avait-il donc fait pour qu’elle le haïsse de la sorte ?

Cette question resta en suspens pendant l’examen qui se déroulait entre Paâr, la grille qui les séparait, et Séliène.


~¤~


Ce silence commençait à lui peser lourd, certes, il avait attendu sans doute des heures –il pouvait donc patienter un peu, mais elle pouvait quand même se dépêcher, il en avait assez.
Paâr décida de briser cette insonorité. A peine eût-il ouvert la bouche, que Séliène, levant une main dans un geste péremptoire, le coupa dans sa lancée vaine. Ainsi, le regard bilieux et son attitude tirant sur le négatif, le laissa tout simplement pantois. Notre héros ne désira pas poursuivre. Il s’arrêta donc là.

Le mercenaire s’attendait à un éclatement de sa colère par des hurlements lui déchirant les tympans. Cependant, il se trompait à ce sujet. Elle exposa d’une voix à la température fort basse sa question insolente :


« Alors Paâr, je présume que tu es fier de tes bonnes actions…

- COMMENT ? s’écria-t-il, très surpris.

- Pff…c’était prévisible ! Tu as déjà tout oublié ! Oui, tout ! Tu t’en contrefiche n’est-ce pas ?

- Je…mais…de quoi tu parles ?! renchérit-il, le visage empli d’une incompréhension évidente.

- Bon sang ! Tu as assassiné de sang froid maître Fûl ! Extraneus et moi-même avions des liens…disons très forts avec ce membre de notre famille, même s’il était un cousin très éloigné ! »

L’apprenti, stupéfait, ne put retenir une exclamation complètement contrariée, de surprise mêlée. Elle ne comprenait donc pas que cela avait été le choix de son maître contre son propre gré ! Cette folle l’accusait à tort en plus ! C’était le dernier vœux de Seigneur Fûl…comment le lui faire comprendre après de telles accusations ? Le jeune homme croulait sous tous ces quiproquos avec la marchombre.

Il tenta de se justifier, en vain. Séliène le rabroua aussitôt :


« Ta piètre tentative me déçois beaucoup. Je ne souhaitais pas ta mort, loin de là, sache-le, je t’estimais même. Seulement, Extraneus et moi demeurons dans la famille de Seigneur Fûl, et tu vas payer. »

En son for intérieur, il s’insurgeait contre cette injustice.
Séliène ne comprenait donc pas les raisons qui avaient poussé son maître à un tel acte ?
Elle bafouait la mémoire de Seigneur Fûl, il ne pouvait pas le tolérer. Un grondement irrésistible sortit de sa gorge. Il laissait irrémédiablement place à une colère, allant crescendo. Tout s’ajoutait pour le rendre malade de ressentiments à son égard. Le jeune homme sentait monter en lui une cascade de violence qui, manifestement, allait se déverser au-delà de son être. Il ne pouvait, à lui, seul, retenir une telle pression. Il s’emportait, lâchant prise avec la réalité. Ses nerfs, chauffés à blanc, se rompirent dans un bel ensemble.

Paâr s’agrippa brutalement aux barreaux. Qu’importe la crasse qui s’accrochait au grillage, il serra fort les barres de fer, à s’en broyer les doigts. Une rage immarcescible sembla envoûter le jeune inconscient dans un halo rougeoyant. Il desserra ses dents grinçantes pour hurler sa crise de nerfs. Trop c’était trop. De même pour une main qui se referma sur sa gorge dénudée. Cette ceinture qui vint lui couper le souffle, ne lui céda aucun bout de terrain, il dut refouler en lui toute sa fureur. Autant qu’il put, il tourna la tête vers le nouvel arrivant. Extraneus avait effectivement passé un bras musculeux à travers la grille de fer qui les séparait toujours.

Effroyable, même son nouveau mentor devenait insensé !
Le visage dans une ombre annonciatrice de mauvais augure, le guerrier, magistralement, lui annonça sa propre fin. L’heure de son trépas.

C’est tranquillement mais avec un calme effrayant qu’il lui dit qu’il serait exécuté le lendemain même, à l’aube, par le Conseil des mercenaires du Chaos.
Revenir en haut Aller en bas
Surano
Plume renomée
Plume renomée
Surano


Masculin Nombre de messages : 135
Age : 31
Localisation : Derrière la barrière infranchissable de la vie
Emploi : Marchombre
Date d'inscription : 16/03/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeLun 7 Mai - 21:51

affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid
C'EST TOI QUI A FAIS LA QUETE OU C'EST PIERRE BOTERRO CAR C'EST VRAIMENT LONG MAIS TROP BIEN !!!!!!!!!!!!

trop surprenant (si c toi qui la fais !!!)
Revenir en haut Aller en bas
Heaven
Ecrivain méconnu
Ecrivain méconnu
Heaven


Féminin Nombre de messages : 63
Age : 32
Localisation : À tes côtés, toujours.
Un p'tit mot pour la route ? : Antépénultième
Date d'inscription : 11/03/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeMar 8 Mai - 16:40

Eh bien, j'accepte ce compliment Surano, sauf que je vais te décevoir, c'est la quête que je continue sans cesse avec l'aide d'Enaya ^^ (la charmante Enaya !).
Revenir en haut Aller en bas
Dietricha
Petit écrivain
Petit écrivain
Dietricha


Féminin Nombre de messages : 20
Age : 31
Date d'inscription : 24/03/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeMar 8 Mai - 17:24

La suite est arrivée et je suis contente Smile

M'fais bien rire celui-là à devenir amnésique ! cheers Heureusement qu'il se rappelle ensuite sinon il se serait fait étripé !

Citation :
In fine, le jeune homme posa sa tête sur ses genoux repliés.

In fine ? Heu, c'est du latin ou c'est une faute de frappe ?

Mais sinon bravo ! =) T'as vraiment du talent.

PS : Heu... C'est quoi une quintessence ? santa
Revenir en haut Aller en bas
Heaven
Ecrivain méconnu
Ecrivain méconnu
Heaven


Féminin Nombre de messages : 63
Age : 32
Localisation : À tes côtés, toujours.
Un p'tit mot pour la route ? : Antépénultième
Date d'inscription : 11/03/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeDim 13 Mai - 11:26

LoL
"In fine" c'est le bon terme pour dire "finalement". (c'est du latin comme "a priori" qui est venu dans la langue courante)
Bon, petit cours de français : il ne faut pas dire : "au final" c'est un terme utilisé très souvent mais vraiment pas français !

Pour "quintessence", je vais faire simple :
C'est ce qu'il y a de plus fin, subtil, essentiel, le meilleur d'une chose. C'est compliqué ma parole à expliquer !
Bref, j'espère que ça te va ^^ sinon il y a toujours maître dictionnaire !

Sur ce, je te remercie ^^
Revenir en haut Aller en bas
Surano
Plume renomée
Plume renomée
Surano


Masculin Nombre de messages : 135
Age : 31
Localisation : Derrière la barrière infranchissable de la vie
Emploi : Marchombre
Date d'inscription : 16/03/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeDim 13 Mai - 11:39

ok lol ... mais euh "charmante Enaya..." c'est pas plutôt "charmente sadique Enaya" ...
*sa va barder lol*
Revenir en haut Aller en bas
Lynnha
Admin
Admin
Lynnha


Féminin Nombre de messages : 170
Age : 30
Localisation : Postée devant un écran d'ordi, les doigts voltigant sur un clavier...
Emploi : Euh... collègienne, vaguement poète à mes heures perdues
Un p'tit mot pour la route ? : *I want to hold your hand* *I believe in yesterday...*
Date d'inscription : 31/01/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeSam 19 Mai - 8:46

Waw, bravo Heaven ! J'adore l'histoire, et... que dire d'autre ? Encore BRAVO peut-être...
Revenir en haut Aller en bas
http://lilixdu47.skyblog.com
Surano
Plume renomée
Plume renomée
Surano


Masculin Nombre de messages : 135
Age : 31
Localisation : Derrière la barrière infranchissable de la vie
Emploi : Marchombre
Date d'inscription : 16/03/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeSam 19 Mai - 9:56

Ouais franchement c'est très bien, et puis si tu as Enaya comme "profs" tu va encore progressé !!
Revenir en haut Aller en bas
Heaven
Ecrivain méconnu
Ecrivain méconnu
Heaven


Féminin Nombre de messages : 63
Age : 32
Localisation : À tes côtés, toujours.
Un p'tit mot pour la route ? : Antépénultième
Date d'inscription : 11/03/2007

Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitimeMar 22 Mai - 20:31

Merci beaucoup, sincère !

En tout cas, il est évident qu'avec Enaya, je risque de progresser davantage !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Poursuite d'une quintessence. Empty
MessageSujet: Re: Poursuite d'une quintessence.   Poursuite d'une quintessence. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Poursuite d'une quintessence.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La plume libre :: Vos écrits :: Histoires inspirées d'autres romans-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser